Plusieurs membres du ROOF suivent actuellement, avec assiduité, des cours de navigation destinés à les préparer à l’examen du permis hauturier. Ces cours sont dispensés à la maison des Plaisanciers par Robert Braem, capitaine au long cours.
Souhaitons à ces jeunes élèves de passer avec brio l’examen qui aura lieu au mois d’avril.
La Presse d’Armor en parle dans ses colonnes du mercredi 24 janvier. lire l’article
Pour ceux qui voudraient passer le permis côtier, la société Bothorel propose à tous les adhérents du ROOF, sur présentation de leur carte de membre, un tarif préférentiel (- 33 %) pour les former, avec :
– des cours théoriques, et passage de la partie théorique de l’examen à Yffiniac.
– des cours pratiques sur bateau-école, en baie de Paimpol, avec validation de la pratique par ses soins.
Les membres intéressés pourront prendre contact avec Eric Vincent, de la société Bothorel, et en informeront le secrétariat du ROOF.
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Quelques rappels concernant la règlementation :
Le permis est obligatoire pour piloter un bateau de plaisance à moteur lorsque la puissance de l’appareil propulsif est supérieure à 4,5 kilowatts (6,11 chevaux).
Le décret N° 2007-1167 du 02/08/2007 (J.O. du 03/08/2007) subordonne la conduite des bateaux de plaisance à moteur, en zone maritime, à la détention d’une des deux options ou extensions suivantes :
OPTION CÔTIÈRE
Elle autorise :
- La conduite des bateaux dont la puissance motrice totale est supérieure à 4,5 kW (6,11 ch) et jusqu’à 6 milles d’un abri.
- La navigation de jour comme de nuit sans limitation de puissance moteur.
- Cette option permet aussi de naviguer sur tous les lacs et plans d’eau fermés.
EXTENSION HAUTURIÈRE
- Le Permis mer Hauturier vous permet de piloter n’importe quel navire de plaisance à moteur, de jour comme de nuit, sans limite de puissance et de distance de navigation.
Le décret concerne la conduite de tous les bateaux de plaisance à l’exception, en zone maritime, des bateaux de plaisance à voile même équipés d’un moteur auxiliaire.
Aucun titre n’est donc exigé pour piloter un voilier ou un bateau de plaisance à moteur propulsé par un moteur dont la puissance ne dépasse pas 4,5 kW (6,11 ch).
Mais comment se définit un navire à voile ?
Un navire à voiles est un bateau dont la voilure constitue le mode principal de propulsion, le moteur étant considéré comme propulsion auxiliaire. Et pour distinguer le navire à voiles du navire à propulsion mécanique (moteur) on utilise la formule utilisée par les services officiels, et rappelée ci-après :
- As : exprimée en mètres carrés, S est la surface de voilure projetée, calculée comme la somme des surfaces projetées en profil de toutes les voiles qui peuvent être établies lorsque le navire navigue au près, sur des bômes, cornes, bouts-dehors, queues de malet ou autres espars, et de la surface du ou des triangles avant, jusqu’à l’étai le plus avancé, fixé de manière permanente pendant le fonctionnement du bateau au mât portant les voiles établies, sans recouvrement, en supposant que les drailles et les chutes sont des lignes droites. La surface du triangle avant de chaque mât doit être celle donnée par IJ/2, où I et J sont les mesurages entre la face avant du mât, l’extrémité arrière de l’étai et la ligne de livet au droit du mât. La surface des espars n’est pas incluse dans le calcul de la surface de voilure projetée, à l’exception des mâts-ailes.
- mLDC : masse du navire en condition de charge, exprimée en kilogrammes
Et maintenant, à vos calculettes !
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les textes réglementaires en vigueur, vous trouverez votre bonheur (décrets, arrêtés, etc.) en cliquant ICI
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